Tête à tête à l'intérieur des murs granit de la même maison.
Dos à dos, tête à tête.
Le couple, la maison.
Pas à pas, les yeux pas dans les yeux.
Peut-être tête bêche, côté cour ou côté jardin.
On regarde et on se tait une fois, une bonne fois, accolés, coude à coude.
Cette histoire là de maison encastrée dans les deux menhirs du temps qui peut la raconter?
Il faut d'abord traverser le chenal à cloche pied.
Il faudrait se jeter de tout son corps, le tendre de son entier au-delà des eaux stagnantes.
Celles qui sont depuis longtemps dans le retrait de l'Océan, dans ses marées.
Il faudrait , main dans la main, éviter l'enlisement.
Du trop de boue, de marécage.
La petite maison aux volets blancs attend sûrement la vie du couple qui voudrait bien mais réfléchit.
Peut-être oui ou peut-être non - Oui mais non -
Jamais avec et jamais sans.
Sur le banc.
Dos à dos. Tête à tête?
Dos à dos, tête à tête.
Le couple, la maison.
Pas à pas, les yeux pas dans les yeux.
Peut-être tête bêche, côté cour ou côté jardin.
On regarde et on se tait une fois, une bonne fois, accolés, coude à coude.
Cette histoire là de maison encastrée dans les deux menhirs du temps qui peut la raconter?
Il faut d'abord traverser le chenal à cloche pied.
Il faudrait se jeter de tout son corps, le tendre de son entier au-delà des eaux stagnantes.
Celles qui sont depuis longtemps dans le retrait de l'Océan, dans ses marées.
Il faudrait , main dans la main, éviter l'enlisement.
Du trop de boue, de marécage.
La petite maison aux volets blancs attend sûrement la vie du couple qui voudrait bien mais réfléchit.
Peut-être oui ou peut-être non - Oui mais non -
Jamais avec et jamais sans.
Sur le banc.
Dos à dos. Tête à tête?
Thérèse Bonnétat
(D'après "Côtes d'Armor", photographie de Christine Oberlinkels)
(D'après "Côtes d'Armor", photographie de Christine Oberlinkels)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire