dimanche 9 mai 2010

Du rififi au bout d’une corde (Ranta)


« Pierres...pierres ! ! ! »
J’ai juste le temps de rentrer la tête dans mes épaules et d’essayer de me coller un peu plus à la paroi, comme si cela pouvait servir à quelque chose, que déjà le fracas assourdissant se fait entendre. Furtivement, sur ma droite, je vois passer deux gros blocs qui en rebondissant se brisent en plusieurs morceaux... Des pierres ?  Ben tiens, la montagne, oui !
J’ai eu chaud, c’est pas passé loin : quelques mètres à côté... Ma première chute de pierres, mon baptême. J’irais pas jusqu’à dire que ça se fête, mais je sais maintenant ce que l’on ressent : rien, on ne ressent rien ; on n’a pas le temps : soit on est sur la trajectoire, soit on ne l’est pas. Les « dangers objectifs » on appelle ça, tu parles...

— « Eh oh, ça va là haut ? ....( Pour toute réponse un grognement de l’auteur de l’éboulement).  Moi ça va, merci de demander… »
Et ce con qui ne répond toujours pas. Je me risque prudemment à jeter un œil, il n’y a plus de danger mais une peur rétroactive se fait sentir, pour constater qu’une des cordes, la jaune, est sectionnée. Ennuyeux ça, une des deux cordes coupée, amputée d’une vingtaine de mètres ; pas vraiment un problème, mais tout de même… La corde de charge aussi est sectionnée, celle qui hissait le, "son" sac. Et le sac est quelque part dans les éboulis du pierrier, cent quarante, cent cinquante mètres plus bas. J’en aurais presque un sourire. Parce que l’histoire du sac, c’est une pierre d’achoppement entre nous : Môssieu a décidé qu’il ne porterait pas son sac et qu’il faudrait le hisser, avec comme argument : « Etant donné que je suis là pour me faire plaisir, il est hors de question que je grimpe lesté comme un baudet, tu comprends…question de principe »  m’a dit-il en au pied de la paroi en sortant une cordelette de son sac, destinée à le hisser.
—Non, non.... La corde va se coincer à un moment ou à un autre ; sans compter le temps que l’on va perdre à hisser le sac à chaque relais ! »
 J’ai beau tenter de le raisonner, je commence même à me fâcher, Monsieur n’en démord pas... Alors va pour une corde de charge, va pour perdre du temps et bien entendu, comme prévu, elle s’est déjà coincée trois fois.... Trois fois où il a fallu redescendre pour la dégager.
 Donc je jette un œil, et je vois que le bloc au dessus du relais a disparu....et pour cause, c’est celui qui vient de me frôler. En fait, apparemment, il y avait deux blocs... Ce con a réussi à virer deux blocs d’une centaine de kilo chacun, comme ça, juste en se hissant dessus.... Il n’a même pas cherché à savoir s’ils étaient en équilibre instable ou solidement solidaires de la paroi. Et surtout, la présence de ces blocs à un relais est l’ultime confirmation – depuis la traversée de la précédente longueur, j’en ai la quasi certitude – que l’on est pas dans la bonne voie : à aucun moment je n’ai lu, dans le topo décrivant la progression de l’escalade, qu’il était question de blocs instables à un relais ; une traversée d’une trentaine de mètres sous un surplomb c’est franchement le genre de truc qu’on oublie pas d’écrire dans un topo ou alors l’auteur l’a rédigé un jour où il s’est trompé dans sa cueillette de champignons.
«  —Vaché ! »
Enfin, il me parle. Vaché, ça signifie je suis auto-assuré ; une vache  c’est une sangle qui passe dans le baudrier et au bout de laquelle se trouve un mousqueton.
— Ok, je monte, la jaune est coupée, serre-moi sur la rouge.
— Non, je descends  ( comment ça il descend ? pour faire quoi ?).  Libère la rouge, je pose un rappel avec.
— Non, je monte.
— Je ne t’assure pas, libère la rouge j’te dis !
 Il ne m’assure pas, il ne veut pas m’assurer ce con ! Le pire c’est que je n’ai pas de doute, je n’ai pas le choix.
« Mon sac, faut récupérer mon sac, j’ai mon appareil photo dedans ».
— M’ouais, ton appareil : oh, pour ce qu’il doit en rester, hein ?... Et puis on va pas redescendre, la traversée dans l’autre sens faut pas y compter, on a qu’un choix c’est sortir par le haut.
— Fais comme tu veux, moi je redescends.

 Ce mec commence vraiment à me les briser. J’aurais dû me méfier, bien fait pour moi. Pourtant, il avait l’air sympa et compétent. J’avais fait sa connaissance un an plus tôt, dans les gorges du Verdon. On avait échangé nos adresses lorsqu’on avait constaté qu’on habitait la même région . Oh, bien sûr, on avait fait deux ou trois voies ensemble pour se tester, parlé de nos réalisations et de nos souhaits d’escalades, en bref on s’était apprivoisés. Tout ça pour dire que le jour où il m’avait sollicité pour cette escalade, j’avais dit oui sans hésiter.

 Faut dire que grimper c’est pas simple, j’entends par là organiser une ascension, surtout pour moi, parce que la "grimpe", en ce qui me concerne, ce n’est que deux, trois mois dans l’année. Le reste du temps je ne peux pas, mon autre sport, à raison de quatre entraînements par semaine me prend tout mon temps. Alors une fois qu’on a éliminé ce qu’on voudrait bien mais qu’on ne peut point –question de niveau– il reste à trouver des partenaires qui ont les mêmes envies. Et ça, ce n’est pas toujours facile.
 Et moi, cette voie elle me tenait à cœur. C’est que ce n’est pas n’importe quelle course, c’est le grand René Desmaison en personne qui l’a ouverte ;  alors marcher dans les traces du grand René, même si c’est une voie de difficulté modeste… Son seul défaut c’est qu’elle n’est pas fréquentée : d’une part car elle n’a rien d’extraordinaire et d’autre part car elle est loin de tout, il faut compter une bonne journée pour seulement arriver à son pied. Mais pour moi elle a une grande qualité : c’est une « Desmaison » abordable par un grimpeur moyen.
 Desmaison, gosse, je me suis nourri de ses récits. Moi, le garçonnet de la vallée je m’étais bricolé un baudrier avec des lanières en cuir, j’avais même peint Lafuma dessus ;  comme corde une ficelle, une poupée ou un ours en peluche faisaient office de « clients », une binette en guise de piolet, un marteau de maçon, des clous et des limes pour pitons, sans oublier le sac en toile de jute et une vieille couverture pour tout duvet, et le casque… celui de mon arrière grand père, celui de la guerre de quatorze ; trop grand le casque, son bord me tombait toujours sur le nez. Le théâtre de mes « exploits » : le vieux noyer au fond du jardin de mes grand parents. Des voies j’en ai ouvert des centaines sur son tronc, dans ses branches : la Ravanel et la Mummery, les courtes, les droites, la Walker, la Grand Dru... Je les ai toutes répétées, à tel point que j’ai fini par transformer son tronc en passoire avec mes clous et mes limes.
Je sens que l’on ne va pas tarder, que je ne vais pas tarder à me fâcher pour de bon…

 Déjà hier après-midi au refuge... Refuge, enfin plutôt hôtel-restaurant. Il est quelques dizaines de mètres en contrebas de l’arrivée du télésiège. C’est Pierre, le patron.  Je l’ai connu l’année où j’ai fait le "perchman" dans la station pour me payer mes études. Comme tous les employés je prenais mes repas, (avantages en nature), et mes bières, sur mes deniers personnel, chez lui. Ça laisse des traces, ça crée des liens, cinq mois à consciencieusement dépenser sa paie en bibine dans un troquet. M’enfin, Pierre a l’air content de me revoir. Faut dire que j’ai un peu "bossé" chez lui, la contenance des fûts de bière étant inversement proportionnelle à celle de mon porte monnaie ; et qui paie ses dette s’enrichit… même si c’est avec de l’huile de coude !
 Sauf que Pierre, il n’a pas trop apprécié mon acolyte – mon alcoolique enfumé, c’est plus juste comme qualificatif.
Ça a commencé sur la terrasse : Môssieu c’est roulé un tarpé... C’est fun le tarpé.... Ça fait le mec cool... Et avec ses grandes boucles brunes, ses yeux bleus délavés qui regardent sans voir, des yeux qui naviguent dans le lointain, le regard de celui qui a dépassé les basses contingences de notre monde, mon toto avait toute la panoplie du piège à cons et à connes.
Bon, le Pierrot il en avait vu d’autres. Pensez donc, en station ! mais là, à la terrasse bondée de son bistrot, en plein Juillet, ça commençait moyen en guise de présentations. Là où il m’a soufflé, c’est lorsqu’il a commandé une bouteille de Crépy à quatre heures de l’après-midi. Puis une seconde une heure après, un petit tarpé de derrière les fagots en plus et Toto c’est transformé en ce qu’il est : un Tartarin des cimes... Et des oreilles pour écouter ses tartarinades ça n’a pas manqué : allons donc, en plein juillet un auditoire néophyte il n’y a qu’à se baisser pour en ramasser un… À tel point qu’à la troisième bouteille j’ai retrouvé le local de la plonge, local familier comme je l’ai déjà expliqué. Mieux valait, pour rien cette fois, laver les assiettes, les gamelles et faire des pluches que de subir plus longtemps la honte que sa présence m’imposait.

« —  Fais comme tu veux, moi je redescends chercher mon sac ».

 Ce mec est malade. La traversée que l’on vient d’effectuer est infranchissable dans l’autre sens, sauf à pitonner et à passer en "artif" et encore –  et de toute façon on n’a pas d’étriers, alors...
 Alors c’est simple : j’ai cinq ou six pitons, cinq coinceurs et une dizaine de dégaines ; avec ma corde je vais me faire une boucle d’environ dix mètres en guise d’auto-assurance et je vais continuer tout seul. Ça va me prendre du temps, monter en bout de boucle tout en posant pitons et coinceurs, me détacher, poser une corde fixe, descendre les récupérer ces pitons, coinceurs et dégaines, remonter en me hissant sur la corde, refaire ma boucle et ainsi de suite, de dix mètres en dix mètres… Je ne serai pas sorti de la voie ce soir, je suis parti pour un bivouac... Bast, en juillet les nuits ne sont pas froides, et puis il ne faut pas que je commence à penser à ça… Non, l’urgent c’est de me souvenir. De me souvenir de ce que je sais de cette paroi.
 Je ne suis pas dans la bonne voie, et il y a trois autres voies ici. J’en élimine une de suite, elle est sur l’éperon sud-ouest, bien à l’écart. Reste les deux autres. Allons : dans laquelle se trouve la traversée à la neuvième longueur sous un surplomb ? C’est marrant mais c’est toujours lorsqu’il faut se souvenir que rien ne vient....Ça me ramène à l’école, au tableau noir, à chercher combien font neuf fois sept...et les poésies...et les conjugaisons...aïe, aïe pense pas à ça.
 Ma blouse grise, l’odeur de la craie, les pupitres avec leurs encriers et le maître...Comment il s’appelait déjà ? Je revois son visage, sa règle qui m’a laissé de douloureux souvenirs au bout des doigts ; mais son nom ? non, rien, rien de rien... Ah oui : M. Marchand je crois bien... Ses moustaches en guidon de vélo et sa blouse bleu marine pleine de tâches. Il venait à vélo à l’école, un vieux biclou qu’il rangeait toujours contre le marronnier juste devant le préau ; même qu’un jour on lui avait crevé les pneus avec des épingles à nourrice et qu’on c’était fait prendre bien sûr... Merde ! ! ! pense pas à ça bon Dieu, la voie, rappelle toi ce que tu as lu à son sujet ! Rien, pas de souvenir....neuf fois sept ? heu....
 Et puis je culpabilise : laisser le Toto tout seul dans la traversée... Merde... Non, tant pis, quand on est con on est con : tout ça pour un appareil photo qui ne doit plus en avoir que le nom... Oh, oh, doit y avoir son hasch dans le sac aussi...Ça doit être ça, le hasch, ouais c’est ça, il veut récupérer son shit....quelle buse ce mec !
 Bon, et René, il ferait quoi René, il en penserait quoi ? René, il éclaterait de rire et il dirait : « En montagne on reste pas immobile, on monte ou on descend, mais on reste pas à gober les mouches, à bober à la lune... » Bien, vas-y... Oui mais... Y’a pas de « oui mais »...grimpe ! ! ! Oui mais le Toto tout seul dans la traversée... D’ailleurs il a commencé, ça pitonne sec par là-bas.
En réalité j’ai autant la trouille de continuer seul que je me culpabilise ; et si ça se trouve je ne culpabilise même pas du tout, j’ai juste besoin d’un prétexte pour le rejoindre... Et puis ça me revient, ça y est je me souviens, je me rappelle de tout, de tout ce que j’ai lu sur cette paroi : il n’y a pas de traversée sous un surplomb !...Alors... alors je suis en train de faire une première à mon insu ? une vraie, pas une dans le noyer de mon enfance ?
 J’ouvre une voie, moi... Dom... et tout seul qui plus est ! Une première en solitaire – enfin en partie, mais tout de même –  le saint Graal du grimpeur... Je vais avoir mon nom accolé à une voie, mon nom gravé au firmament des plus grands de l’alpinisme...
T’énerve pas mon gars, faut d’abord la sortir « ta » voie, parce qu’autrement ton nom gravé ce sera sur une pierre tombale que tu l'auras. Oh, oh... mais je vais trouver quoi plus haut ? parce que...c’est quand même pas bien normal qu’il n’y ait pas de voie ici, depuis le temps que j’entends que tout ce qui a pu être fait l’a été...
Zut et rezut, l’angoisse revient. "En montagne on reste pas immobile, on monte ou on descend". Oui c’est ça, merci René, j’y vais. Et qu’il se démerde seul le Toto : tout ça pour un bout de shit !...Et puis la gloire ça se partage pas, deux coqs dans un poulailler ça en fait un de trop. Plus besoin de prétexte, c’est : en avant toute…
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 Encore un lacet à droite et je sortirai de la forêt, de là je verrai l’hôtel de Pierre. Je marche en sifflotant, j’ai le cœur léger, j’ai déjà un nom pour ma voie, un nom à la con, c’est tendance, ce sera « le goret suspendu », en hommage à Toto... Il sera bien obligé de savoir que ça s’adresse à lui une fois que j’aurai raconté. Et puis mon topo, je l’ai déjà écrit, il est dans ma tête… Enfin, les neuf premières longueurs j’ai un peu de mal à me souvenir, mais les dix autres... Ah....les dix autres !... Peut-être même un article dans « Montagne magazine » ? Sûrement même ! Allons, dix-neuf longueurs cotée TD (très difficile) ça se claironne, au diable la modestie.
Tiens, Pierre est en terrasse, il balaye. Il me regarde, met une main au dessus de ses yeux pour mieux voir, hésite et puis se décide à marcher à ma rencontre. Je sifflote toujours, je vais la jouer modeste.
— Ben....qu’est-ce tu fais là ?  je croyais que tu étais redescendu ; du moins c’est ce que m’a dit ton pote.
—  Hein… mais tu parles de quoi Pierre ? »
—  Ben, ton pote...Il m’a dit que tu avais renoncé au pied de la voie, que tu te sentais pas, que tu étais redescendu droit dans le pierrier et que tu avais dû suivre la cascade pour rejoindre le parking. Du coup il a grimpé tout seul et il affirme avoir ouvert une nouvelle voie, une ED (extrêmement difficile) »
 Mon pote, comme il dit, il est en terrasse, une bouteille de Crépy devant lui son auditoire autour. En me voyant il se lève, vient vers moi en ouvrant grand ses bras et me dit :
« Sacrée journée, hein ?…»
 Et ça : sacré coup de boule hein ?... Toto est allongé et pisse le sang. Moi aussi je pisse le sang, je me suis ouvert le front sur ses dents. Mais putain, que ça fait du bien.

Ranta
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12 commentaires:

  1. Furtivement, sur ma droite, je vois passer deux gros blocs
    D'abord je ne suis pas gros . Enveloppé , juste enveloppé.

    Didier

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  2. C'est sympa ici.
    Même s'il y a des "coups de boule"
    La vache, certains sont justifiés.

    Merci Ranta.

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  3. Texte qui sent le vécu, non ?
    Intéressant et original.
    Bravo.

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  4. Mer et montagne sont des catalyseurs de la connaissance humaine. Les agences matrimoniales et les chasseurs de tête ( tiens, un jeu de mots) devraient l'inclure dans le forfait.

    Sandro

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  5. Oui Léon, il y a du vécu mais pas tout non plus. Je rejoins Sandro, en mer, en montagne il n'y a pas de limites de jeu, pas d'arbitres, pas de mi-temps, et les Hommes se révèlent tels qui sont. Les petites mesquineries, les bassesses,la veulerie prennent des proportions considérables. ceci dit, le monde de la montagne est un monde de tartarins....moi même,je n'ai jamais contredit quiconque croyait que lorsque que j'allais dans les dolomites c'était pour la cima
    ovest ou la cima grande.... de même lorsque je disais que j'avais fait le dru,je me gardais de dire qu'il s'agissait de la voie normale laissant supposer à qui le voulait qu'il s'agissait de la face ouest....en revanche, pour la Walker même ceux qui n'en avait jamais entendu parler était mis au courant. Et puis un jour, on finit par s'apaiser et comprendre qu'au lieu de dire qui on voudrait être il vaut mieux vivre ce que l'on est.

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  6. Merci, Ranta pour cette nouvelle et ce commentaire.

    Le plaisir de la grimpe est peut-être d'abord de vaincre devant les autres, puis ensuite de vaincre devant soi-même... La satisfaction après la considération.

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  7. Philippe, on commence toujours par vaincre devant soi. Puis ensuite devant les autres. Et un jour, après un énième blabla expliquant comment on a placé la troisième phalange du quatrième doigt de la main droite dans la prise inversée en dessous du surplomb on recommence à regarder la montagne et non plus les prises : c'est le début du plaisir.

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  8. Salut Ranta,

    Beau texte... Je me suis retrouvé sur la paroi au fil du récit. Merci

    Papy

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  9. Salut papy.....Toto ou Dom ?

    Tiens, toi qui connais aussi le milieu, qui a dit, ça date du temps où le jeu était d'exploser les horaires et de mettre le moins de points d'assurance possible : "Mieux vaut un piton en plus qu'un homme en moins, surtout si cet homme c'est moi ?"

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  10. Plutot Dom... En Montagne, tu fais pas le con! Et si tu fais le con, tu t'en prends une! Soit de la part d'un autre, soit de la montagne elle même.

    Pour ta phrase, cela ne peut être qu'un marseillais!! :-)))))) Sauf erreur de ma part, c'est Georges Livanos.

    Tiens, j'ai relu un bon bouquin l'autre jour : la neige en deuil de Troyat. A lire et à relire!

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  11. Exact, c'est le "Grec".

    Tu savais que Desmaison et lui s'ignoraient royalement, alors qu'ils ont eu des compagnons de cordée commun ?...

    j'ai pas connu Livanos mais plutôt bien Desmaison, ce dernier ne considérait pas Livanos comme un grand.

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  12. Voilà qui me rappelle des souvenirs (www.tambao.fr). Excellent, belle ambiance grimpe. Je me disais que ça pourrait se situer dans les Courtes. Aucune importance d'ailleurs.

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Photo : Kiji, Russie par Toche

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